Michèle Mühlemann : Amourdeuse

Boîtier cristal - 2000

Amourdeuse, 1er album studio de Michèle Mühlemann
2000 – Boîtier cristal – 15 titres

15,00

Description

Après un premier disque Live en duo (Mimi et Clode 1994)
Michèle Mühlemann sort son premier CD en solo (avec 12 musiciens quand même !)

Un 1er disque entièrement fait en studio, à Pechcapou, dans le sud ouest de la France, sous la direction de Papou (Jean François Delfour) et Loïc Celestin.

Une version intime et feutrée de ses chansons, qui ne sont pas spécialement drôles, et abordent des problèmes de fond : solitude « d’amourdeuse », apostrophe à un mourant alcoolique, et autres rencontres « malhoureuses », mais la forme ne manque pas d’humour et le personnage est si généreux qu’on en sort le cœur léger et la langue prête à toutes les audaces. Elle a ce petit supplément d’âme, comme dirait l’autre, et son talent, c’est de faire rire de ses déboires et ses défauts, de ses faiblesses et des aléas de la vie… Certains la comparent en cela à Linda Lemay.

Les musiciens : Cyril Delmote, Alexandre Bordier, Olivier Palai, Christophe Thellier, Thibaud Couturier, les Malpolis, Jean-François Kogane, Papou, Frédéric Lelay, Fabien Magni, Arn Wernimk, Gusgandin.

A retrouver sur vos plateformes préférées en suivant ce lien : https://ffm.to/amourdeuse.oem

« Amourdante, amourdeuse, amourderesse itou » aurait pu chanter Brassens s’il avait connu Michèle Mühlemann. Mais il ne l’a pas connue. Pourtant, née au Zaïre, « élevée » en Suisse et vivant à Toulouse, depuis toujours elle fait son maximum pour se faire remarquer. Déjà, a-t-on idée d’avoir pareil patronyme, de ceux à faire un procès à ses parents ? Comment Michèle compte-t-elle parvenir à vendre son AmourDeuse alors que l’on ignore même jusqu’à la prononciation de son blase ? C’est du suicide artistique, ça !
Mais Michèle, la trentaine bien cachée, « amourDeuse » jusqu-au-boutiste, ne s’arrête pas à ça. Petite déjà, alors que papa-maman la promettaient à un « travail sérieux », elle veut faire chantiste comme métier. Alors elle a pris des cours de sage-femme. Faut bien manger de temps en temps, quoi ! Elle est bien devenue femme, la sagesse sera pour plus tard.
Depuis une dizaine d’années, elle met sa frimousse en scène, donnant divers spectacles entre café-théâtre et chanson française. Au demeurant, l’album AmourDeuse, paru fin 2000, est une manière de consigne de cette même tournée AmourDeuse. Enregistré avec une douzaine de musiciens, ce disque apparaît plus « propre » que la version scénique en solo toute seule ou en « solo à trois ».
Néanmoins, à l’écoute de cette galette, on prend la mesure du personnage Mühlemann. Auteur poussant le vice jusqu’à parfois composer certaines de ses musiques, Michèle refait les fourberies de Scapin à sa sauce. Planquée sous ses airs de fausse ingénue – comme sur le poème « Je veux de l’amour » – elle nous dresse l’inventaire des petites choses de la vie. Solitude, doute, envie, errances, agacements, etc… La forme est drôle, le fond sérieux et c’est bien dans ce subtil toucher des mots, conjugué à une interprétation sensible, généreuse et chargée d’humour, que Michèle fait mouche. « Tel est épris qui croyait prendre / Etait-ce le prix de tes ébats ? » chante Michèle Mühlemann. On n’est pas loin de ce sentiment à l’écoute d’AmourDeuse. On y entre avec nonchalance, on fait connaissance, on s’attache et on finit « énamourDé ».
David Desreumaux – OCTOBRE 2002 – L’Artscène (qui deviendra Hexagone)

« Son CD, intitulé Amourdeuse, est bardé de textes forts et engagés, avec ce zeste d’humour qui fait toute la différence. Sur des rythmes endiablés, cette « mademoiselle qui chante le blues » sait jongler avec les mots et les accords, les faiblesses et les joies… »
A.L. – L’Express LE MAGAZINE – mai 2002

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