Lucas Rocher : Beau Moqueur

Digipack - 2010

1er album de Lucas Rocher
CD digipack – 14 titres
Egalement disponible en pack avec La verVe et la Joie (Nicolas Bacchus)

13,00

Description

“Encore un merdeux qui vient mettre des coups d’pied dans not’ belle chanson…”
Francis Michel
– La chanson ben d’cheu nous

     Le premier album de Lucas Rocher est la toute première signature du jeune label Bacchanales Productions, créé par Nicolas Bacchus, déjà découvreur et producteur des 2 disques de Manu Galure au sein de Kiui Prod, dont il a été cofondateur et directeur artistique pendant 5 ans (signant Sarcloret, Thibaut Derien…).

     Il fallait recommencer fort : Lucas Rocher relève le défi. Avec brio.

     Un album réalisé par Sylvain Mercier, responsable entre autres de l’enregistrement de la bien-nommée Superbe de Benjamin Biolay. 

Lucas ROCHER, 20 ans, écrit, compose…       chante…
joue de la guitare…
Mais surtout, raconte.

      Accompagné sur scène d’un violon et d’un harmonica, il s’adjoint sur cet album quelques 8 musiciens.

     On sent à la fois les influences des chansons et des chansonniers qui l’ont vu grandir (son père tenait un café-théâtre parisien très couru), et celles des musiques de sa génération, avec une prédilection pour les rythmiques rock au groove imparable et le swing du jazz manouche. Mais que cela ne réduise en rien la richesse de ses compositions :

     Lucas est un touche à tout de génie, un guitariste hors pair, et son jeune âge rend encore plus impressionnante sa maîtrise des genres et l’intelligence avec laquelle il les cite, les brouille, en tirant finalement un style tout à fait personnel et jubilatoire.

     Côté textes, il se sert de l’exigence d’écriture acquise auprès de ceux qu’il côtoie pour jeter un regard original, mi acéré, mi désabusé sur les thèmes de l’époque, les filles, les potes. Et le mélange fonctionne remarquablement, sans concessions aux facilités en vogue mais avec une humanité affleurant à chaque mot. Des errances du Garçon facile aux errements d’une télé en Noir-ou-blanc, rien n’échappe à sa gouaille. Le lien musical est si fort et cohérent qu’on passe sans heurt de la parodie showbiz de Je me voyais déjà aux désillusions de Trente ans, en passant par la mélancolie légère de Tank. Même quand il nous laisse sur sa P’tite revanche, un rien cruelle…
on en redemande.

     Depuis octobre 2004, Lucas Rocher a effectué plus de deux cent cinquante concerts, dans une grande variété de lieux et d’univers, de cafés en théâtres, de bars associatifs en caves humides, avec un charisme confondant, une énergie et une liberté d’improvisation réjouissantes. S’y ajoute un sens de la scène hérité de son immersion dans les cafés-théâtres et de son observation sans pitié de leurs us, coutumes, et lieux communs.

     Lucas est aussi de 2005 à 2012 le guitariste de Nicolas Bacchus, dont il assurera les premières parties le plus souvent possible, et réciproquement.

Ou alors, à la limite, si on le laisse faire :

     “Dans le clair-obscur vitriolé d’une enfance révolue de s’être dépassée, Lucas Rocher joue la carte de la chrominance en invitant poèmes et concoyotte au rang d’oignon salutaire d’une jeunesse en quête d’elle même. On retrouve un petit peu de Vincent Thergal ou de Didier Besognot dans des chansons comme “Garçon Facile” qui édulcorent sans mauvais goût la consécration de l’Homme qui pleure l’absence d’un évitement inversement proportionnel à la flamme qui l’anime ou l’anima. Tantôt railleur, tantôt frigidaire, le jeune homme discerne en chacun l’être cupide et violent qui fait de nous des meurtriers potentiels. Du pur génie (ou quelque chose comme ça).”
Michel Francis, Les Cahiers de la Vraie Bonne Chanson Française de Qualité

Son site : https://www.lucasrochertrio.com/

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