Manu Lods

Manu Lods entre à l’École de Chanson de Paris en 1985 pour un cursus théorique de deux ans. Il doit sécher quelques cours, vite adopté par le duo Font et Val dont il assure les premières parties pendant de nombreuses années de tournées parsemées de luxueuses escales sur les planches du TLP Déjazet, de l’Olympia ou du Casino de Paris.

Depuis la fin des années 80, Manu Lods écrit des chansons et les chante. Il reçoit même des mains de Maxime Le Forestier le prix Sacem du meilleur parolier lors des journées Brassens, à Sète, en 1990.

En 1991, il crée le trio Blue Jean Society avec Franck Mermillod et Baudouin Claessens, ses camarades de tournée. Manu écrit la plupart des chansons et les Blue Jean, comme on dit alors, mènent leur petit bonhomme de chemin et se fendent au passage de quelques tubes comme Tati et Cucul (reprise avec brio par Nathalie Miravette), ou encore Macadam, que Renaud leur fait l’amitié d’interpréter sur leur premier album (Renaud, dont les Blue Jean feront la première partie aux Francofolies de La Rochelle et aux Zénith de Pau et de Toulon). Par ailleurs, en 1992, Allain Leprest enregistre sur son album Voce a mano (Saravah) la chanson de Manu Lods Le petit Ivry, l’une des trois seules chansons de la discographie du poète qui ne soit pas de lui. Après deux albums du groupe – « Macadam » (1995) et « Tu connais les filles » (1998) –, Manu prend un vrai départ en solo.

Le premier album, « Les mâchoires de velours » (2005), sortira sous le label Le Loup du Faubourg (distribution Wagram), sera gratifié d’une presse fournie (Charlie Hebdo, Télérama, Le Figaro, Chrorus…) et de quatre étoiles par Le Monde de la musique. Il fera l’objet de nombreuses tournées, jusqu’en Bulgarie. En 2007, Manu fera une incursion dans le spectacle jeune public avec l’album « Si la tour Eiffel était une girafe ».

En 2008, Manu Lods intègre le fameux atelier d’écriture de Claude Lemesle, président d’honneur de la Sacem. C’est de ces ateliers que sortiront nombre de ses chansons. Suivront les albums « Vrai métier » (2012) puis « Garder le fou rire » (2016).

Manu Lods entre alors chez Tacet (producteur, tourneur, éditeur, manager), maison dirigée par Didier Pascalis (dernier manager d’Allain Leprest). Il y rejoint Nathalie Miravette, Bernard Joyet, JeHan, Jean Guidoni, Philippe Torreton, Romain Didier, etc.

Sur scène, Manu Lods est accompagné par Rafaël Leroy à la basse, un duo d’une complicité savoureuse qui ravit les salles… rejoint en version trio par Hervé Coury (multi instrumentiste chevronné et complice d’Eric Toulis, qui participe aussi aux derniers albums).