Nicolas Bacchus : Coupe d’Immondes… (et autres réjouissances populaires)

Digipack - 1999

Premier album autoproduit en home studio
Epuisé, disponible seulement en téléchargement
sur les sites et plateformes habituels

Article momentanément en rupture de stock, revenez vite !

Description

Nicolas BACCHUS (Subversion politique et sexuelle en milieu urbain. Fin du XXème siècle)

Résumé pour journaliste fatigué et/ou pressé :

Nicolas BACCHUS chante. Il parle aussi pas mal.
Il a deux guitares et une salopette.

Si vous avez le temps et/ou l’envie :

NICOLAS BACCHUS, ON SAIT PAS QUI C’EST…

     Au début, si la lumière est derrière, on voit une tignasse. Crinière ou auréole, plumes dans le cou ou coups de dents, on se le demande longtemps, ça dépend des chansons.

NICOLAS BACCHUS EST UN RÉCUPÉRATEUR OPPORTUNISTE :

     Il y a aussi la salopette. Des raccourcis cinglants (priez pour nous) de Coluche aux questions faussement légères du Petit Prince, l’accessoire a fait ses preuves, et il se l’approprie sans vergogne.

     Du coup, il se croit tout permis, de la satire sanglante à la complainte intimiste (mais pas trop, partez pas), du jeu de mot provocateur à l’exercice de style ciselé, de la sensualité la plus tendre à l’orgie la plus jubilatoire.

NICOLAS BACCHUS EST UN COPIEUR, MAIS DE QUI ?

     On pourrait parfois se dire :”Là, il exagère, il a trop écouté Brel”, mais à la phrase d’après, on se demande si ce n’est pas plutôt Font et Val, quoique Boby Lapointe, à moins que Souchon… Bref, soit ça marche, et on se laisse prendre au mélange qui devient très personnel, explosif si possible, soit on reste sur le bord, ça arrive, c’est pas grave. “L’essentiel, c’est de ne pas plaire à tout le monde,” dit-il.

NICOLAS BACCHUS EST UN DÉMAGOGUE POPULISTE :

     Comme il est aussi, somme toute, assez important de ne pas déplaire à tout le monde, Nicolas BACCHUS déploie une démagogie révoltante et ratisse large. Dans ses histoires d’amour, on trouve des garçons, un chien, des bagnards, des filles, une prise de sang, des chevaux, des prostiputes, une princesse népalaise, des boîtes glauques, et Eva, ce qui devrait déjà en concerner quelques-uns.

     Quant au reste, on croise au fil des chansons des cons de droite, mais aussi malheureusement des cons de gauche, des sans-papiers qui en savent quelque chose, des sportifs bêtes mais très beaux, des pédés sectaires, des supporters bêtes et sectaires, mais ni beaux ni pédés, dommage, un petit âne gris, un maire de Paris, et quelques points de détail.

NICOLAS BACCHUS EST-IL UN EMMERDEUR ÉNERVANT OU UN ÉNERVEUR EMMERDANT ?

     Il l’espère.

Vous aimerez sûrement aussi…